Il fait déjà très
chaud quand nous partons, pourtant de bonne heure, pour Antsirabe. Nous sommes peu nombreux dans le taxi be et ce n’est pas
désagréable ! Cahincaha entre les nids de poules (autruches
plutôt) et les autres usagers à préserver nous arrivons à
l’entrée sud de la ville où nous descendons pour une première
étape chez les Petites sœurs de l’Évangile, toute petite
congrégation italienne (4 religieuses) pour y chercher des objets brodés. C’est
sœur Agnès qui la dirige, quel personnage ! Depuis plusieurs
années on se fournit ici pour des broderies faites par les
prisonniers de la prison d’Antsirabe. Il y a 20 ans elle avait
découvert que les prisons étaient pleines de gens désœuvrés,
désargentés aussi (ici les conditions de vie carcérale sont
épouvantables) alors elle a proposé aux volontaires de faire des
broderies vendues ensuite aux touristes… A sa grande surprise elle
s’est aperçu que les hommes produisaient un meilleur travail !
Chaque mercredi elle va donc récupérer le travail contre un pécule
calculé au tarif du smic local. Plus de 160 prisonniers participent
à ce projet très original orchestré par cette femme pétillante,
parfois en colère après l’administration, mais respectée par
tous. Le COVID a réduit ses débouchés avec la baisse du tourisme.
Notre grosse commande va donner des moyens pour un restaurant pour
démunis dénutris et une cantine scolaire d’enfants des rues. Un
café (italien bien sûr) et nous filons vers le centre ville. Au
petit marché on fait le plein de la commande d'objets artisanaux pour nos marchés à venir, cela prend pas mal de
temps à cause de la vérification des articles. Voahangy repart
tandis que nous déjeunons (belle tranche de filet de zébu !).
Marche vers la gare routière où l’aboyeur qui organise les
départs est déjà très éméché … Nous attendrons plus d’une
heure que le bus se remplisse et c’est reparti. Les deux poids
lourds couchés sont toujours là, celui d’Antsirabe est en cours
de démontage. La soirée se passe principalement en préparatifs
pour le départ de Marie et Jean Marc (organisation des bagages, pesages etc.)
|
Des matelas neufs en cours de livraison |
|
Le marchand de charbon de bois vient d'être livré |
|
Arrivée chez les petites sœurs de l'Evangile |
|
Notre commande a été préparée |
|
Dans l'atelier les brodeuses font aussi quelques retouches |
|
Mais la vérification prend le plus de temps |
|
quelques exemples de modèles |
|
Sœur Agnès expliquant la génèse de cette aventure humaine |
|
On prend des cyclopousses pour rejoindre la banque |
|
Coïncidence tragique, je photographie ce tee shirt importé par des fripiers et j'apprendrai quelques heures plus tard l'attentat d'Arras |
|
Dans la boutique, le dernier né apprend déjà le commerce ! |
|
Tout vérifier prend du temps |
|
Attendre le départ du bus aussi |
|
Le spectacle est aussi dans la gare routière |
|
des passagers montent aussi de temps en temps dans notre bus |
|
Plus loin des mécanos soudeurs travaillent sans souci de sécurité |
|
Meuleuse et tongues... |
|
Branchement sauvage sur le "poste à souder" |
|
Petite boutique de téléphone |
|
le réparateur moto a droit de cité à la gare routière |
|
Le chauffeur a glissé les billets de racket des gendarmes dans le cuir du volant |
|
Premier camion en cours de démontage |
|
Les étudiants rentre de la fac en vélo |
|
Dans le jour qui finit, un beau groupe de planteuse de riz s'active encore |
|
On va attendre ! |
|
La construction avance vite. |
|
Le camion couché près de Manandona |
|
La sortie du lycée grosmaire |