C’est vers 8h que
M. Richard prof de physique dans les trois lycées privés de
Manandona est venu me rencontrer pour tenter de cerner ce que pourrait
être une « valise » d’expérimentations en physique
chimie. Cette idée née au Burundi avec François pourrait bien être
déclinée ici. Très vite il me parle de chimie, qui semble aussi être d'un grand intérêt. Il a un semaine pour
préparer sa copie avec ses collègues pour faire une liste des matériels nécessaires.
Il fait toujours chaud, très
chaud et nous filons sur Antsirabe régler la dernière facture
d’artisanat (colliers, bracelets et petits animaux en bois). M.
Raoul est toujours ravi de me voir, je pense qu’il faut que je
l’interviewe, ce sera sûrement un bon « client », il a plein de choses à raconter. Je passe chez
Telma l’opérateur téléphonique et découvre avec eux la procédure pour
connaître l’état de mon forfait puis petit casse croûte vite fait et
retour. Les deux poids lourds couchés ont disparu comme digéré par
les fourmis ! On est de retour pile pour 14 h, heure fixée par
Philibert. Il y a là Philibert Isabelle, Nina, Élie et son papa.
Ambiance épaisse et pour moi compliquée. Je choisis la posture du
consultant en conciliation… toujours pas moyen d’avoir des
documents, que des estimations et des ronds de jambe. Le papa d’Elie
ne manque pas d’ennuis donc les jeunes snt un peu dans la panade. A
16h ils disparaissent et je peux rejoindre Misa et Maepha et
Voahangy pour finir l'après midi en bonne compagnie. La pluie crée une aimable diversion mais elle ne dure
pas du tout… même pas le temps de coller la poussière ! Dommage. Repas pris en commun, mais pas le même, il y a beaucoup trop de riz
dans celui de Voahangy et ses enfants. Première journée de
récupération avec davantage de sommeil… c’est bien.
|
Les vendeurs de bois ont la cote à cause de l'installation de nombreux foyers économes utilisant le bois plutôt que le charbon. Le teeshirt date de 2019 la dernière élection présidentielle... |
|
Vers 9h les travaux des champs battent le plein, préparation des plants... |
|
et labours. |
|
A chaque fois les taxis be se font contrôler par les gendarmes, c'est vraiment pénible |
|
Celui ci voulait voler l'enceinte amplifiée du chauffeur, je le prends en photo, alors il rend l'objet. Grand silence dans le reste du bus. Bon sang, la corruption n'est pas une fatalité. |
|
Sur les tas d'ordures jamais ramassées (ou si rarement) vivent les plus pauvres des pauvres dans des conditions d'hygiène déplorables. |
|
Les charrettes à zébus ont encore droit de circuler à Antsirabe. |
|
Les engins travaillent à la modification de la route pour s'adapter au pont en construction. |
|
C'est sûrement la première fois que d'aussi gros engins travaillent à Manandona |
|
Il est temps de finir de planter cette nouvelle rizière |
|
Certains plus avancés en sont à passer la sarcleuse |
|
Retour à la case bibliothèque |
|
avant le tour à l'heure du soleil d'or, ici au nord de Manandona |
|
Pour moi cette maison est un symbole de ce village, un des rares témoins du début du 20ème siècle. |
|
Passage devant l'habile menuisier qui construit des huisseries de porte. Son bois a un mois de coupe, il me dit qu'il est sec... |
|
le fer à béton devenu ciseau à bois |
|
Avant d'aller dîner, une partie de dominos... |