mardi 17 octobre 2023

Lundi 16 octobre : De réunions en réunions, quoique…

C’est vers 8h que M. Richard prof de physique dans les trois lycées privés de Manandona est venu me rencontrer pour tenter de cerner ce que pourrait être une « valise » d’expérimentations en physique chimie. Cette idée née au Burundi avec François pourrait bien être déclinée ici. Très vite il me parle de chimie, qui semble aussi être d'un grand intérêt. Il a un semaine pour préparer sa copie avec ses collègues pour faire une liste des matériels nécessaires. 

Il fait toujours chaud, très chaud et nous filons sur Antsirabe régler la dernière facture d’artisanat (colliers, bracelets et petits animaux en bois). M. Raoul est toujours ravi de me voir, je pense qu’il faut que je l’interviewe, ce sera sûrement un bon « client », il a plein de choses à raconter. Je passe chez Telma l’opérateur téléphonique et découvre avec eux la procédure pour connaître l’état de mon forfait puis petit casse croûte vite fait et retour. Les deux poids lourds couchés ont disparu comme digéré par les fourmis ! On est de retour pile pour 14 h, heure fixée par Philibert. Il y a là Philibert Isabelle, Nina, Élie et son papa. Ambiance épaisse et pour moi compliquée. Je choisis la posture du consultant en conciliation… toujours pas moyen d’avoir des documents, que des estimations et des ronds de jambe. Le papa d’Elie ne manque pas d’ennuis donc les jeunes snt un peu dans la panade. A 16h ils disparaissent et je peux rejoindre Misa et Maepha et Voahangy pour finir l'après midi en bonne compagnie. La pluie crée une aimable diversion mais elle ne dure pas du tout… même pas le temps de coller la poussière ! Dommage. Repas pris en commun, mais pas le même, il y a beaucoup trop de riz dans celui de Voahangy et ses enfants. Première journée de récupération avec davantage de sommeil… c’est bien.


Les vendeurs de bois ont la cote à cause de l'installation de nombreux foyers économes utilisant le bois plutôt que le charbon. Le teeshirt date de 2019 la dernière élection présidentielle...

Vers 9h les travaux des champs battent le plein, préparation des plants...

et labours.

A chaque fois les taxis be se font contrôler par les gendarmes, c'est vraiment pénible

Celui ci voulait voler l'enceinte amplifiée du chauffeur, je le prends en photo, alors il rend l'objet. Grand silence dans le reste du bus. Bon sang, la corruption n'est pas une fatalité.

Sur les tas d'ordures jamais ramassées (ou si rarement) vivent les plus pauvres des pauvres dans des conditions d'hygiène déplorables.

Les charrettes à zébus ont encore droit de circuler à Antsirabe.

Les engins travaillent à la modification de la route pour s'adapter au pont en construction.

C'est sûrement la première fois que d'aussi gros engins travaillent à Manandona

Il est temps de finir de planter cette nouvelle rizière

Certains plus avancés en sont à passer la sarcleuse

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avant le tour à l'heure du soleil d'or, ici au nord de Manandona

Pour moi cette maison est un symbole de ce village, un des rares témoins du début du 20ème siècle.

Passage devant l'habile menuisier qui construit des huisseries de porte. Son bois a un mois de coupe, il me dit qu'il est sec...

le fer à béton devenu ciseau à bois

Avant d'aller dîner, une partie de dominos...