lundi 24 octobre 2022

Lundi Antsirabéen

 C’est François qui part le premier, il part acheter un peu de plomberie pour le gîte, rendre visite à l’ESVA où il a exercé avec Agnès et Claudie… Avec Voahangy on le suit de près avec la chance qu’un taxi brousse nous attende alors qu’il se lançait. En plus il est confortable. Arrêt à l’entrée d’Antsirabe où on demande la Congrégation des sœurs de Fatima… Un vélo pousse nous y mène sans encombre. Henry avait souhaité leur faire un don en passant par la supérieure sœur Jeanne d’Arc (si, si). Nommée à Ambositra (150 km au sud),< depuis 2020 il a fallu la joindre par téléphone pour valider le don à la nouvelle supérieure… On repart pour la direction de Vahatra située tout au nord. C’est une société de micro crédit avec laquelle nous travaillions, doublée d’un volet social fort intéressant. Il s’agit de valider un transfert de fonds que de toute façon nous ne pouvions récupérer. Le document est fait avec Vero qui ne peut l’imprimer faute à une coupure de courant. Tout va bien ! Le spectacle de la rue est toujours fascinant. Déjeuner puis arrêt au vieux petit marché avec son étonnante architecture béton des années trente. Je laisse Voahangy négocier les prix de l’artisanat que nous allons ramener. Retour à la case gare routière et retour dans un Mazda tout pourri, où entassé à 25 nous rejoignons Manandona bien avant la nuit. Stanislas m'attendait tout agité pour me parler encore des GCV  et de leur gestion toxique; Il pense un long moment à griffonner des choses sur son petit carnet. François arrive peu après ravi lui aussi de sa journée.

La novice qui nous accueille

La signature du reçu

Depuis le taxi bé le spectacle de la rue ! Un cyclo pousse

Ou un pousse pousse...

Une station de cyclo pousse

Nous passons devant le vieux petit marché construit dans les années 1930

Un vélo pousse cargo !

Les tuk tuk sont là et bien polluants 

Les marchandises sont souvent transportées sur des charrettes à bras

Plus légère celle ci transporte les fameux bidons jaunes pour l'eau

La route devant une vieille maison coloniale et ses arbres centenaires

Beaucoup, beaucoup de vélo pousse

Au vieux petit marché, de nombreuses gargotes

des poulets à vendre

La toujours surprenante et magnifique charpente en béton

Du riz, des œufs quoi de mieux ? 

Les enfants s'occupent comme ils le peuvent

Sur le trottoir des marchandes de pain si léger qu'on l'appelle le pain plume

Voahangy négocie l'artisanat âprement

Qui veut mon poulet, 15000 Ar le poulet (4 €) !

Une autre boutique d'artisanat

Indice de montée du niveau de vie, les motos à vendre sont très nombreuses

Retour à la gare routière !

Qui peut vouloir acheter ces objets désuets ou cassés ?

Un marchand de rayons et de câbles de frein

Tripot pour jeu de cartes


On ne va pas tarder à partir

On a beau être secoués le sommeil gagne !

Nous arrivons à destination

et le taxi brousse déglingué reprend la route.