Dès 9 h ça se bouscule au
portillon ! Il fait toujours très grand beau, au désespoir des
paysans. Nina arrive avec plein de documents que nous lui avions
demandé pour vérifier les comptes. L’imbroglio continue et les
montages probables sont habilement faits. Les trésoriers sont là. Je connais
Stanislas depuis longtemps et il profite d’une absence de Nina pour
nous faire part de sa peur et qu’il n’est pour rien dans les
malversations que nous allions découvrir (ou pas).. Quelle influence
cette famille sur Manandona. Je crois que je commence à comprendre
ce qu’un sociologue malgache décrivait comme l’importance du
lignage… Nous photographions les carnets de dépôts et de retrait.
François excelle encore dans ce domaine et fouine avec plus de
perspicacité que moi. Ça dure jusqu’à midi passé et il faudra
revoir Nina. Repas fameux, micro sieste et on repart avec Jacquot
ravi de conduire le tricycle vers Antsirabe pour remettre en route
mon internet sur mon téléphone. Une très brillante et souriante
employée nous résout le problème en un tour de main !
Chapeau. Après ça on va chercher du poivre sauvage, pas de chance,
ce n’est pas la saison et il coûte 60 000 Ar le kg au lieu de 10
000 en saison. Il faudra trancher. On rentre à la nuit tombante. Ce
sera une courte veillée, le blog est très simple à faire...
|
François Nina et le trésorier (qui ne parle pas le français du tout) |
|
Nous commençons la réunion par des généralités comptables jamais traduites au trésorier |
|
Un cahier tout neuf des comptes mis à jour (créé ?) avant notre arrivée |
|
La boutique de dépannage téléphonique |
|
Quel que soit le jour, les rues d'Antsirabe sont très animées |