Aujourd’hui jour de marché,
il y a foule dans la rue et normalement on a la matinée tranquille.
Le marché n’est pas très important, je trouve aussi qu’il y a
peu de légumes à vendre. Le forgeron est installé et répare les
outils cassés. Des jeunes coiffeurs ont installé des panneaux
solaires pour alimenter leurs tondeuses, tout va bien… les
fabricants de soubiques (paniers) sont eux, nombreux. Quelques
personnes proposent aussi des plants de pommes de terre. Le soleil
est déjà haut et très chaud. L’inquiétude des paysans est
grande car la météo nationale n’est pas optimiste et ne prévoit
des pluies que vers la mi décembre. Au retour nous croisons Camille,
sa mère et Claudine, occasion de leur offrir un verre et de discuter
de Manandona avec elles. Instructif !
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Dès le lever du jour les porteurs s'activent : deux grandes heures de marche pour rejoindre le plateau d'Ambatofotsy |
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Je suis surpris de voir les lampes à huile toujours à vendre |
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Au marché le Maire choisit une angade avec soin, l'acier a beaucoup augmenté |
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Le bébé est posé au milieu des victuailles à vendre |
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tandis que celui là joue avec la marchandise |
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Graines en tous genres vendues au kapok (la petite mesure métallique) |
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Les vendeurs de téléphones, pas garanti que ça marche ! |
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Attention piments très forts, mais bien jolis ! |
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Bobs en stock |
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On était passé par le CSB2, plein de jeunes mamans et de stagiaires |
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Prise de température, pesage des bébés... |
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Le bureau des certificats fonciers existe toujours avec la même employée. Service indispensable pour donner des papiers aux agriculteurs |
Petit souci de carte mémoire d’appareil photo réglé et nous repartons en balade. Arrêt chez les dames tricoteuses de Francine. 240 tricoteuses (c’est fait au crochet) travaillent pour sa tante à fabriquer des sacs en raphia pour des maisons de luxe. Beau travail. Un grand hangar les abrite mais certaines préfèrent travailler à domicile. Il faut environ 3 jours pour réaliser un sac et elles sont payées à la tâche. C’est sans doute la plus grosse activité économique du village. C’est la tante de Francine qui, il y a quelques années avait fait réaliser un fastueux tombeau que je voulais montrer à François, mais en chemin on va voir un foyer économiseur de bois (offert par une association, il y en a plusieurs d’installés) et un autre arrêt chez le menuisier tourneur sur bois nous emmène un peu tard, après la vue sur le lavaka (effondrement de terrain typique de Madagascar) on rentre au gîte déjeuner.
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Les tricoteuses de raphia en action |
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le fourneau économiseur de bois |
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Installé dans la cuisine d'une habitation |
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Avec, grande innovation pour les malgaches, une évacuation des fumées par tuyau. |
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Le menuisier tourneur sur bois, nous fait une démonstration de son tour à pédales de son invention (genre machine à coudre) , étonnant !
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Au fond du lavaka, de magnifiques jardins |
Vola et Jacquot viennent nous visiter pour parler jardins. Je leur fait part de la visite de
Félicien de Vinaninkarena. Ils vont le contacter. Nous réfléchissons
à des solutions pour motiver les paysans. François parle des
coopératives du Burundi qui semblent très bien marcher. A creuser.
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C'est reparti pour Antsirabe ! |
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Encore une maison en construction ! |
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Pour ce hameau une seule mauvaise piste y mène, mais là encore de nouvelles maisons ! |
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La rivière Manandona bien bien basse |
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Mme Cassie Butchle, la nouvelle directrice de l'Alliance Française d'Antsirabe |
Avec bien du retard le chauffeur de Sitraka arrive, cela va permettre
à François d’aller chercher le frigo réparé (300 000 Ar), de
chercher les plaques Anjou Madagascar du tricycle (120 000 Ar) et à
moi d’aller rencontrer la toute nouvelle directrice de l’Alliance
Française d’Antsirabe Cassie Butchle. Elle est en plein ménage du
bureau directorial. Native de la Réunion, elle travaillait à Diego
depuis trois ans avant d’ête nommée ici. C’est son premier
poste de directrice, donc pas eu le temps de connaître du monde. Je
lui parle de nous de nos bibliothèques de nos livres. Elle prend des
notes et est intéressée pour soutenir celle de Manandona en
continuant le prêt des livres en valise. Première rencontre
intéressante mais elle est un peu novice et j’espère qu’elle
pourra trouver une solution pour nos livres qui semblent bien
l’intéresser.
Passage enfin par le marché de Sabotsy (ça y est
Voahangy a trouvé un grossiste pour 7 kg de poivre sauvage à 50 000
Ar le kg, chapeau !), on rentre à la nuit ! A Sabotsy, une
poissonnière vendait des petites « langoustes », plutôt
des énormes gambas… je ne peux pas résister, on s’en paie 4 (20
000 Ar les 4) que Voahangy nous prépare avec talent ! Manque le
blanc mais on fera avec.
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Le revendeur d'épices, de miel, de... à qui Voahangy à commandé le poivre |
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Autre étalage de légumes prêts à êtres utilisés |
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Voahangy achète ces succulentes mangues rouges |
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Et nous des petits citrons verts... |
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Belle cachette, non ? |
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Voilà les super gambas, on en laissera une. |
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A l'extérieur on vend aussi des crabes de terre, mais ça on n'a pas essayé. |
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Souvent les parents chargent des pousse pousses de ramener les enfants de l'école |
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La nuit va tomber. Le ciel se fait menaçant avec même quelques éclairs... |
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Le carburant est horriblement cher pour les malgaches (4000 Ar pour 1 euro) |
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Les micro boutiques du bord de route sont allumées pour attirer les chalands |
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Voici les deux plaques destinées aux flancs du Pacific pour lequel nous avons aussi commandé un câble de compteur (Philibert nous avait écrit qu'il était introuvable ici !) et un rétroviseur pour remplacer celui qui était détruit. Reprise en main du véhicule qui appartient à AM, assuré par AM et un peu confisqué par la famille Philibert. Nous allons rédiger un nouveau règlement d'usage de ce véhicule et essayer de trouver un autre garage. |