samedi 28 septembre 2024

Samedi 28 : En route pour Antsirabe

 Il fait très beau temps encore ce matin. Nous partons par un taxi be (le mot be veut dire grand) pour Antsirabe. Le prix a un peu augmenté, 3000 Ar par personne pour les 25 km. Toujours la petite corruption ordinaire aux contrôles de gendarmerie, le petit billet glissé dans les documents officiels et prestement subtilisé par le gendarme ou le policier. En arrivant je vais avec Alizée et Marie Anne leur montrer les ferblantiers qui travaillent sur les trottoirs, les couturières dont les fripes ont tué le boulot, et la grande animation qui règne au petit marché. Belle réalisation de charpente béton le bâtiment souffre il mériterait bien une grande rénovation...Voahangy commande l’artisanat. Ici les produits d’Ambositra, en bois valent deux fois le prix de ce que nous avons payé là-bas. Tout près il y a une borne fontaine de ville avec une jeune femme qui gère la distribution et le remplissage des bidons (ici c’est 500 Ar le bidon). On se dirige ensuite vers Sabotsy, le grand marché faire les courses alimentaires. Alizée a beaucoup de succès avec ses cheveux rasta et des jeunes lui demandent de poser avec elle. Retour du marché, la pente me fait tirer la patte, heureusement que j’ai emmené un bâton de marche. Arrêt chez Mr Raoul le bijoutier bureau de change, toujours aussi plaisant puis direction le restaurant d’à côté. J’avais téléphoné à Gilles pour qu’avec Christiane ils viennent se joindre à nous. Repas bien sympathique et arrêt au U contact qui a définitivement remplacé Shoprite. Étonnant de retrouver cette enseigne ici avec des produits venus de France. On échange notre bouteille vide contre une pleine que Nonie et Voahangy portent jusqu’à la station de taxi be. Il nous ramène cahin-caha à Manandona. Au dîner Fibata acheté ce matin au marché et en dessert des fraises à la crème chantilly. Voilà un samedi bien occupé !

Le taxi be est très plein quand nous quittons Manandona

Les poulets de chair partent comme des petits

Il est difficile de se frayer un chemin sur les trottoirs

Mais aussi sur la rue très embouteillée

Les ferblantiers profitent de la météo favorable pour produire des modèles de grande taille.

Toujours les jolis arrosoirs

La nef du marché. On aperçoit des manques de couverture???

Tous ne sont pas aussi sensibles au charme de l'édifice

Toujours la palm à cet étalage là !

Un charcutier très actif qui déborde de commandes !

Une des
2 boucheries halal du marché

Voahangy devant la boutique de l'artisanat

La borne fontaine publique du petit marché

des ballots de fripes sont a vendre ici

les pousse pousses en version utilitaires

Alizée et ses frères en pays Rasta

Des potiers très pauvres proposent leur production
La poissonnière et ses fameux fibatas au premier plan

Ici les crudité toutes préparées

Voahangy me choisit de beaux petits citrons verts

Mais en ce moment c'est la saison des fraises

Les poules, canards en vente vivante

Et toujours ces chats vivants à vendre

Dans les allées les enfants se débrouillent comme ils peuvent

Alizée achèterait bien tous les chats...


L'hélicoptère à friction a toujours du succès

Au coin des poissons séchés c'est surtout l'odeur qui surnage !

sortie du marché par les fleurs

Les charges sont énormes et les pentes rudes, surtout ne pas se faire embarquer.

Un pousse pousse version "utilitaire" avec des tuyaux de plastique

Au fond une enseigne bien connue sur la façade du magasin tout refait, clairement positionné pour les expatriés, les touristes et les nantis

A la gare routière le livreur a porté ses colis sur cette brouette bien archaïque