Il
fait très beau temps encore ce matin. Nous partons par un taxi be
(le mot be veut dire grand) pour Antsirabe. Le prix a un peu
augmenté, 3000 Ar par personne pour les 25 km. Toujours la petite
corruption ordinaire aux contrôles de gendarmerie, le petit billet
glissé dans les documents officiels et prestement subtilisé par le
gendarme ou le policier. En arrivant je vais avec Alizée et Marie
Anne leur montrer les ferblantiers qui travaillent sur les trottoirs,
les couturières dont les fripes ont tué le boulot, et la grande
animation qui règne au petit marché. Belle réalisation de
charpente béton le bâtiment souffre il mériterait bien une grande
rénovation...Voahangy commande l’artisanat. Ici les produits
d’Ambositra, en bois valent deux fois le prix de ce que nous avons
payé là-bas. Tout près il y a une borne fontaine de ville avec une
jeune femme qui gère la distribution et le remplissage des bidons
(ici c’est 500 Ar le bidon). On se dirige ensuite vers Sabotsy, le
grand marché faire les courses alimentaires. Alizée a beaucoup de
succès avec ses cheveux rasta et des jeunes lui demandent de poser
avec elle. Retour du marché, la pente me fait tirer la patte,
heureusement que j’ai emmené un bâton de marche. Arrêt chez Mr
Raoul le bijoutier bureau de change, toujours aussi plaisant puis
direction le restaurant d’à côté. J’avais téléphoné à
Gilles pour qu’avec Christiane ils viennent se joindre à nous.
Repas bien sympathique et arrêt au U contact qui a définitivement
remplacé Shoprite. Étonnant de retrouver cette enseigne ici avec
des produits venus de France. On échange notre bouteille vide contre
une pleine que Nonie et Voahangy portent jusqu’à la station de
taxi be. Il nous ramène cahin-caha à Manandona. Au dîner Fibata
acheté ce matin au marché et en dessert des fraises à la crème
chantilly. Voilà un samedi bien occupé !
|
Le taxi be est très plein quand nous quittons Manandona |
|
Les poulets de chair partent comme des petits |
|
Il est difficile de se frayer un chemin sur les trottoirs |
|
Mais aussi sur la rue très embouteillée |
|
Les ferblantiers profitent de la météo favorable pour produire des modèles de grande taille. |
|
Toujours les jolis arrosoirs |
|
La nef du marché. On aperçoit des manques de couverture??? |
|
Tous ne sont pas aussi sensibles au charme de l'édifice |
|
Toujours la palm à cet étalage là ! |
|
Un charcutier très actif qui déborde de commandes ! |
|
Une des 2 boucheries halal du marché |
|
Voahangy devant la boutique de l'artisanat |
|
La borne fontaine publique du petit marché |
|
des ballots de fripes sont a vendre ici |
|
les pousse pousses en version utilitaires |
|
Alizée et ses frères en pays Rasta |
|
Des potiers très pauvres proposent leur production |
|
La poissonnière et ses fameux fibatas au premier plan |
|
Ici les crudité toutes préparées |
|
Voahangy me choisit de beaux petits citrons verts |
|
Mais en ce moment c'est la saison des fraises |
|
Les poules, canards en vente vivante |
|
Et toujours ces chats vivants à vendre |
|
Dans les allées les enfants se débrouillent comme ils peuvent |
|
Alizée achèterait bien tous les chats... |
|
L'hélicoptère à friction a toujours du succès |
|
Au coin des poissons séchés c'est surtout l'odeur qui surnage ! |
|
sortie du marché par les fleurs |
|
Les charges sont énormes et les pentes rudes, surtout ne pas se faire embarquer. |
|
Un pousse pousse version "utilitaire" avec des tuyaux de plastique |
|
Au fond une enseigne bien connue sur la façade du magasin tout refait, clairement positionné pour les expatriés, les touristes et les nantis |
|
A la gare routière le livreur a porté ses colis sur cette brouette bien archaïque |