Mercredi 25
Tout le monde est reposé quand nous partons après un bon petit déjeuner. Il fait doux e. Nous récupérons un guide qui va nous accompagner tout au long de la journée. Thème de la matinée : la marqueterie. Nous commençons par un atelier familial très modeste aux méthodes traditionnelles et dans des conditions de travail bien précaires. Nous voyons la fabrication d’une lame pour la scie avec un fil inox de carcasse radiale d’un pneu moderne. Alizée est invitée à s’essayer sur la scie à chantourner. Le matériel est construit par les ouvriers sur des modèles très anciens avec un sens du bricolage et de la récupération incroyables. Toutes les petites boîtes que nous vendons sont faites dans ce genre d’atelier. Nous repartons un peu plus loin pour une vision plus moderne et plus organisée de la marqueterie, l’entreprise Id’orn art présidée par deux jeunes français. Les nouveaux locaux sont magnifiques, un petit musée et des ateliers très lumineux et confortables donnent des conditions de travail respectueuses des marqueteurs. Ici les modèles sont beaucoup plus artistiques et beaucoup sont faits sur demande. Les coûts sont élevés mais ils participent à faire fonctionner un modèle social exemplaire proche de la coopérative, avec mutuelle santé, cotisations sociales etc. Ici on sort de l’économie informelle pour une vision plus responsable.de l’économie. On passe par la banque pour faire du change. On se croirait revenus dans les banques de notre jeunesse avec salle d’attente avant de pouvoir s’avancer à un guichet. Personnel sympathique malgré tout avec une guichetière qui comptera des billets (à la machine) pendant les 3/4 d’heure de notre attente. Ici peu de chèques et de CB, les billets ont toujours la préférence des utilisateurs. Après manger nous repartons vers un palais (le rova) par une piste très difficile qui nous emmène sur un promontoire qui a été au 18ème siècle le théâtre de l’assassinat du dernier roi Betsileo de Madagascar. Cette ethnie était en conflit avec les Merinas pour gouverner le pays (sur le dos des 16 autres de l’île). Guide très vivant qui nous raconte avec force détails le roman national local. La vue est époustouflante et le temps magnifique.
Nous avons vu ici plusieurs systèmes de distribution de l’eau avec des bornes fontaines protégées ouvertes seulement quelques heures par jour, avec des tarifs différents d’un hameau à l’autre.
Ici c'est la fabrication de cartes en marqueterie |
et là des dessus de petites boîtes à secret |
Processus long et minutieux |
Fabrication de lame de scie à chantourner |
Une apprentie improbable |
Qui finira le médaillon avec une autre couleur d'essence de bois |
Dans la rue on décharge des matériaux de construction |
Attente du client pour du retrait ou l'achat de carte téléphonique |
Contraste dans l'atelier de la coopérative : luminosité et confort des postes de travail |
Maud nous montre quelques réalisations en cours de finitions |
Travail fait à partir d'une photo |
A l'entrée du site du rova |
La pierre où le roi jouait avant de se faire assassiner |
Quelle vue à cette heure de fin d'après midi lumineuse |
Le groupe devant le rova où nous écouterons avec attention les explications du guide |
Un des volets sculpté de motifs Zafimaniry |
La deuxième maison renferme un petit musée. |
Vue sur Ambositra |
premier papillon... |
Nous quittons le site avec précaution |
La descente est très inconfortable, même en 4x4 |
Dans la rue les commerces tentent les chalands pour le repas du soir |
fresque publicitaire pour un établissement d'enseignement professionnel privé |
le cours de menuiserie |
Les varambas peuvent aussi servir d'échoppes |
Tri du riz avant la vente |
Mais les cultures de contre saison sont déjà bien présentes |
Rêve de chute... |
bidons en attente de remplissage. Ici c'est 50 Ar le bidon. |
là le robinet et le tuyau sont protégés dans cette "boîte". A gauche un lavoir bien rustique. |
L'ouverture approche, les bidons seront remplis dans l'ordre d'arrivée. |